Test Valfaris : le run & gun 2D pour les fans de gore et de Metal
Alors que je cherchais un petit jeu à me mettre sous la dent un nouveau jeu sur switch, voilà que je tombe sur une aubaine potentielle : Slain et Valfaris à moitié prix. Comme je ne me rappelle pas avoir entendu parler de ces jeux, je vais faire un petit tour sur mon ami Google : Pixel Art... 2D retro...Gore à gogo.... Bourrin... Bande son metal... OK j'achète ! Et malgré quelques petits défauts (la difficulté x 1000 !!!), bah je regrette pas du tout mon achat.
Quelques mots sur l'univers et l'histoire de Valfaris (mais en vrai on s'en fout)
Valfaris ne brille pas par son scénario. D'ailleurs, pour être tout à fait franc, je n'ai pas tout compris (trop occupé à défourailler du monstre galactique à tout-va). En gros, vous incarnez un guerrier spatial aux cheveux gras nommé Thérion. Écrasé sur Valfaris, et plusieurs de ses monstrueux habitants, vous vous lancez dans une course folle armé d'une lame, d'un bouclier d'énergie et de 2 gros calibres pour retrouver votre père. Simple, efficace, on n'en demande pas plus. En avant le massacre !
Du Metal (musique), du Metal (Slug) et encore du Metal (Hurlent) !!!
Bon, maintenant que vous avez compris le concept de base, on passe au crible tous les aspects du jeu : l'ambiance, le gameplay et les graphismes. Et vous allez voir que si vous aimez le Metal, vous allez être servi.
Mais juste avant un petit visionnage du trailer s'impose :
Une bande-son et une ambiance à la sauce Hard Rock
Dans Valfaris, le Metal est partout ! Lorsque vous récupérez une arme, par exemple, votre héros secoue sa tête et ses cheveux à la manière d'un metalleux avec un riff de guitare électrique en arrière-fond. Tout un programme ! Et le soundtrack du jeu n'est pas en reste grâce au travail effectué par Curt Victor Bryant à qui on doit des tubes comme Circle of the Tyrants et Detroned Emperor. Pas de panique, je suis comme vous, je n'avais jamais entendu parler de lui auparavant. Mais les quelques sons qui accompagnent le jeu m'ont donné envie de me pencher un peu plus sur sa discographie.
Un gameplay ultra simple en mode run & gun
Le titre, plutôt survitaminé, rappelle les plus belles heures du run & gun à la Meta Slug. Pas trop de réflexion, on se jette dans la bagarre, on affronte des boss toutes les 10 minutes, on meurt et on recommence.
Le système de combat est très facile à prendre en main. Il demande juste ce qu'il faut de stratégie pour ne pas être simpliste.
Car dans Valfaris, il suffit de quelques coups bien placés par vos ennemis pour vous faire mordre la poussière, vous faire électrocuter ou terminer en morceaux sanguinolents.
Vous disposez de 4 accessoires de combat :
- une épée pour les attaques rapprochées qui remplit votre jauge d'énergie à chaque coup ;
- un bouclier de protection qui consomme de l'énergie et qui peut renvoyer les projectiles avec le bon timing ;
- Une arme de poing infinie ;
- Un canon à 2 mains plus puissant qui consomme, lui aussi, de l'énergie.
Vous avez donc la possibilité d'adopter une tactique plus ou moins défensive ou offensive en fonction des ennemis et des situations. La victoire est ainsi beaucoup plus jouissive !
Du Pixel art retro gore inspiré des univers de Metal Hurlant
Pour finir avec les bons points, la direction artistique... Elle est fabuleusement réussie. C'est le parfait équilibre entre hommage aux références du genre et pure créativité.
Les environnements sont très variés. Entre les décors industriels, les marécages purulents, les grottes organiques, et les mines remplies de pièges, on profite des couleurs flashy magnifiées par un style Pixel Art de toute beauté. Sans parler des boss et de tous les ennemis qui vont vous faire face.
Entre les yeux géants qui lancent des éclairs, les volatiles qui ressemblent à des Ptéranodons, les exosquelettes... On est en terrain connu entre des références à la science-fiction classique, mais surtout, à toute la culture Metal Hurlant des années 80 avec un côté gore parfaitement assumé.
Les petits défauts de Valfaris
Je ne vais pas m'étendre sur les défauts du jeu, parce qu'ils sont assez courants dans le genre hit & run.
Tout d'abord, la difficulté de certains boss est infernale. Même si le soft nous offre beaucoup de possibilités de sauvegarder notre partie, on aimerait parfois progresser un peu plus longtemps avant d'être bloqué 20 minutes sur un ennemi.
Deuxième problème, malgré la possibilité de choisir entre plusieurs types d'armes (mon épée est en ce moment le tentacule d'un adversaire vaincu), et de les upgrader au fil de l'aventure, on n'a jamais vraiment l'impression que notre protagoniste progresse.
Enfin, malgré la variété des décors et les graphismes Pixel art 2D réussis, l'aventure est assez linéaire. On affronte des ennemis avec des caractéristiques assez similaires, on passe une zone de plateforme, on sauvegarde et on affronte un boss.
Alors Valfaris, on achète ou on n'achète pas ?
Malgré ces petites réserves, je vous conseille le jeu si vous voulez passer un bon moment. Les équipes de Steel Mantis ont réussi à créer un titre cohérent et fun à tous les niveaux. Même si vous n'êtes pas fan de metal, vous devriez pouvoir y trouver votre compte grâce à la direction artistique rétro et à l'énergie que dégage ce run & gun d'exception.
Bon allez... Maintenant que j'ai terminé Valfaris, je me lance une partie de Slain : Back from Hell, et je vous en reparlerai peut-être dans un prochain article.
A propos de l'auteur Scylla
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