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The Callisto Protocol - Day One Edition sur PS5

Grosso modo, The Callisto Protocol, c'est un jeu à ambiance qui vous fera sursauter si vous êtes bon public et vous amusera si vous aimez foncer dans le tas sans trop vous poser de question.
À l'inverse, son gameplay peut vite se révéler frustrant, car trop rigide, manquant de suffisamment de coordination entre ses systèmes de combat et la manière dont les ennemis attaquent (dans les moments scriptés en tout cas, car autrement, ils sont peu réactifs à notre présence). Si vous êtes attentifs aux mécaniques de jeux, pattern, et aimez établir des stratégies pour avancer en jeu, il vaut peut-être mieux passer votre chemin ou, à défaut, attendre du nouveau contenu via les màj...!

Vous n'avez pas à rationner vos munitions ou soin, tous les combats sont jouer à coup d'esquive, parade et contre-attaque au corps-à-corps.
On se prend au jeu au début, pendant 2h, mais une fois qu'on a compris et qu'on maîtrise les esquives, on se rend compte que le jeu n'est qu'une ligne droite qui ouvre de salle en salle des combats qui se déroule toujours de la même manière... Un Beat-them-all je vous dis !

Autre faute impardonnable à mes yeux, impossible de se soigner pendant les combats, l'animation de soin prend 6 vraies secondes, il n'est donc pas possible de se soigner dans le feu de l'action (pas de menu pause non plus, immersion oblige), mais si vous mourrez ce n'est pas grave, le checkpoint est à l'entrée de la salle où vous êtes mort (un Beat-them-all je vous dis !). Si bien que parfois, on se retrouve à juste abandonner un combat mal parti, car de toute façon, la mort n'a pas d'impact réel...

Les boss sont... Horrible... Je ne spoilerais pas spécifiquement, mais sachez que tous les boss vous one-shot, et il ne s'agit pas d'une quantité de dégâts astronomique, si le boss vous touche, c'est vous le loup, ça déclenche une animation de mort (hyper cool, mais un peu reloue au bout de 20 fois) immédiate. Finalement, c'est logique, car vous ne pouvez pas vous soigner en combat, mais quand le boss est rapide, que vous ne l'êtes pas, et que des renforts ennemis pop par ici par là, et si vous arrêtez de courir pour tuer un ennemi, le boss vous touche et vous êtes, mort, bin ce n'est pas fou... Je mets au défi quiconque de finir le jeu sans faire une crise de nerf en hurlant sur sa console !

Autre point qui brise l'immersion et les parties intime, une bonne partie du jeu se déroule avec des ennemis aveugle. Aveugle mais pas sourd, le gameplay joue à fond la carte du "ne faites pas de bruit". Ok, c'est chouette, je suis le Sam Fisher de l'espace. Par contre, il faut savoir que "marcher a pas lent et feutré", ça fait du bruit jusqu'à 10m, par contre, attraper un mob à 1m de son copain, le jeter dans la boue en hurlant et lui fracturer le crâne avec 3 coups de matraque, ça, ça ne fait pas de bruit... Et ça a l'air anodin dit comme ça, mais quand vous devez remonter un couloir avec pas moins de 10 ennemis, et les tuer un par un avec une attaque dans le dos "silencieuse" où notre héros hurle tout en poignardant à multiple reprise un ennemi, c'est carrément ridicule...

Autre chose encore, après plusieurs heures de crapahutage derrière des ennemis sourd, la courbe de difficulté du jeu explose avec le retour des ennemis doté de vision. Vous allez vous retrouver face à des hordes de montres ultra résistants (parfois 8 coups de fusil à pompe à bout portant dans le visage hein!) qui vont vous tuer en boucle en deux attaque malgré votre santé au maximum.Bref, l'infiltration est ratée, les boss sont ratées, les armes sont ratées, le corps-à-corps est chouette, mais beaucoup trop omniprésent et surtout trop long !

Mais bon sang que l'ambiance est chouette !!! Je n'ai pas envie de noter moins de 3/5 juste à cause de ça. Je ne dis pas que l'expérience était parfaite, loin de là, mais j'y étais quand même, les décors étaient à tomber, et l'histoire bien que simple était très prenante !
En vrai, si la suite révise un peu sa mécanique de jeu, je la prendrai les yeux fermé. Jusqu'à ce que le jeu me tue d'une attaque furtive en hurlant comme un damné !