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Batman: The Video Game sur Nes
Date de sortie : 1990
Version: PAL / B / FRA
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Le jeu est beau, la difficulté est élevée mais s'harmonise avec un gameplay tres soigné ce qui devient un pur plaisir.
Le jeu est tellement prenant qu'on ne lache pas la manette avant de l'avoir fini ! Un must have pour les possesseurs de la Nes!
Au bas mot, cela doit faire plus de 20 ans que je ne m'y suis pas collé. La raison ? Quelque chose entre un respect inaltérable de la beauté du jeu qui revêt à mes yeux un caractère sacré dans mes souvenirs, et le souvenir d'une réelle difficulté, car finir le jeu est un vrai challenge, même quand j'étais beaucoup plus jeune.... Lire la suite
Au sortir de l'expérience, outre le rappel terrible que mes mains n'ont plus leur dextérité de 1990, un constat s'impose: ce jeu est vraiment toujours sublime !!
Sorti en 1990 en Europe, (1989 au Japon et aux US), Batman le jeu arrive dans les rayons concomitamment au film éponyme de Burton, avec un casting incroyable: Kim Basinger, Michael Keaton et l'inoubliable Jack Nicholson dans le rôle du Joker (sans oublier la musique du film par Prince himself).
Seules quelques scènes entre les niveaux du jeu rappelle le film, car ici, le scénario est tout autre, bien que certains sites traversés au cours de l'aventure sont extraits du long-métrage.
Jeu de type run&gun très en vogue alors, le soft d'action-plateformers ne possède qu'un unique niveau de difficulté, et le challenge consiste à vaincre le Joker au terme de 5 niveaux âpres de difficulté, chacun offrant un mini-boss avant de pouvoir atteindre le niveau suivant.
Doté d'un game-play exemplaire (seul bémol, le changement d'arme s'opère en activant la touche start, pas facile à utiliser en plein saut par exemple), le jeu n'a toutefois pas de sauvegarde que ce soit par un système de mot de passe ou de pile.
De nombreuses run vont être nécessaire pour en venir à bout.
Pour le reste, c'est un sans faute, à commencer par, je le disais, des graphismes de toute beauté. Je connais pas mal de jeux de la génération 16bits (la suivante donc) qui pallieraient d'envie devant tant de réalisme des sprites et des couleurs sombres et colorées en contraste qui explosent l'iris!
À mes yeux, du moins ce qu'il en reste, c'est le plus beau jeu de la Nes.
La musique aussi démontre que la console 8bits est au meilleur de sa forme et de ses capacités avec ce titre.
Toutefois, la difficulté est rude et d'un autre temps! Même la gestion des armes nécessite l'attention du joueur (99 points max, chaque utilisation d'une arme coûte 1,2 ou 3 points) au risque d'être démuni contre les boss .
Qu'importe! Quel plaisir d'évoluer dans ces décors splendides, et de voir notre héros répondre au doigt et à l'oeil, y compris quand il s'agrippe sur les murs. L'immersion est totale, le réalisme, saisissant.
Ce jeu prend justement sa place parmi les must-have de la NES, tout en haut du classement, à côté des blockbusters comme Mario, du premier Zelda, d'un Metroid ou d'un Castlevania, ce qui est un sacré coup de force pour un jeu réalisé par un éditeur-tiers, ici SUNSOFT.
Un vraie claque pour l'époque.