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The Legend of Zelda sur Nes

Ce qui compte a mes yeux , et ce que je voudrai tenter de partager , c'est ce que représente cet OVNI qu'est ce « Legend of Zelda I », à la fois à l'époque de sa sortie et maintenant , plus de 35 ans après .

Parlons du contexte : Il est sorti en 1987 , c'est la période du club Dorothée , on est 2 ans avant la première sortie en VHS des Star Wars , et pour les gamins de l'époque dont je suis , l'évasion, c'est les Walkman, les salles d'arcade et les supports vinyles des hymnes qui rythment ou illustrent nos pensées . Pour compenser les manques de matiere ludique, les gamins et les hommes d'alors avaient la lecture et l'imagination ...

C'est uniquement grâce à cela qu'est arrivé ce miracle de créativité , comme toute innovation, il a fallu du génie, ici celui d'un homme (Myamoto) et d'une entreprise qui a porté ce rêve pour en faire une réalité, Nintendo .

Imaginez un peu la tronche des gosses (que j'étais alors, même ado) qui inséraient enfin cette cartouche dorée tant convoitée et découvraient par ce jeu l'AVENTURE ! Ce n'était pas un jeu, non c'était déjà un trésor en soi, rien que par la beauté de l'objet .

Puis vient alors l'interaction ... Il fait savoir que C'est une période aussi ou il fallait payer un prix pour progresser, comme dans la vie, et pour faire face à cette difficulté énorme, on avait qu'une carte, un manuel et une manette avec un petit personnage armé au départ d'une épée en bois .... Pas d'internet , pas de guide , pas de revue (a part le club Nintendo qui se gardait bien de dévoiler des secrets ) . Pour progresser, il fallait faire des efforts, beaucoup d'efforts ... je ne compte plus les fois où j'ai lu et relu le soir au lit le manuel ,et scruter la carte, qui font partie intégrante du jeu, pour essayer de glaner un indice ça et la afin de progresser ... je me souviens de mon père alors âgé de 60ans, qui n'y connaissait rien, mais se prenait pris au jeu, me conseillait sans interagir avec le jeu, de peur peut être de voir ses conceptions de l'imaginaire totalement bouleversées, comme fasciné par cette révolution qui se déroulait devant ses yeux. J'avais beau mourir encore et encore, La magie opérait , dans un cocktail d'immersion de son et d'images interactives fantastiques , et encore tellement vivantes dans mon esprit.

C'était une époque où « on ne se faisait pas un Zelda » , mais plutôt celle où on découvrait qu'on pouvait interagir avec le monde, ici virtuel, on vivait des émotions inédites, un peu comme on découvre l'amour (plus tard, enfin normalement ), l'ivresse, ou toutes les sensations fortes qui marquent une vie.
On mourait sans cesse, mais grâce à la première pile de sauvegarde, on reprenait vie et espoir, et encore et encore l'aventure. On ne jouait pas à Zelda I, on vivait Zelda I. Je ne l'ai fini que 10 ans plus tard, comme beaucoup, car la société de consommation nous avait projeté en un eclair a l'ère des 32bits et la 3D horrible aujourd'hui de la PS1.

Quand je l'ai repris et fini , j'ai compris que tout était là, dans ce premier Zelda et j'en mesure la portée encore maintenant.

On le comprend , ZELDA I n'est pas qu'un simple jeu, c'est le titre qui a permis tous les autres .
Celui qui a introduit et popularisé l'immersion, les thèmes musicaux, l'open world, l'aventure, les sauvegardes, les donjons, les items, les découvertes, les secrets, les attaques multidirectionnelles, la magie, le tout dans un seul opus !
Tout est là, le héros Link, la princesse, l'ennemi Gannon, le royaume d'Hyrule.
Zelda est devenu le mythe qu'il est aujourd'hui grâce à cette bombe, inégalée en terme de créativité .

De nos jours , Zelda est devenu une icône de la culture pop. Et bien , c'est grâce à ce titre.
C'est l'équivalent de Tolkien pour la littérature, de Star Wars au cinéma, des Stones ou des Beatles (c'est selon vos goûts) pour le rock, c'est un monument .

Meme en 2023 , la magie opère . Bien sûr, vous l'aurez compris, elle est teintée pour moi de nostalgie, mais pour tout joueur, collectionneur, il reste une pièce incontournable, sans doute la plus importante de tout parcours video-ludique.
e gameplay demeure extraordinaire, si on sait faire abstraction des graphismes d'un autre temps.

Je conseille d'y jouer, pour ceux qui veulent (doivent ?) le découvrir, avec notice et plans en main, c'est indispensable car cette documentation est partie prenante de l'aventure (toujours telechargeables sur le site de Nintendo). Si on y joue sur émulateur, ou par exemple sur la superbe game and watch récemment sortie par Nintendo, on peut y voir un appercu du patrimoine qu'est ce jeu, et au combien les graphismes sont dépassés, mais on passe totalement à côté de la richesse du titre.

Et pour ceux , qui comme moi , sont collectionneurs , il n'existe pas de plus belle pièce à posseder dans sa collection qu'un exemplaire complet et en bon état de Zelda I . Je l'ai en FAH , en version famicom et le possède meme en dans sa première version Famicom-disk , uniquement sorti au pays du soleil levant , tant je lui voue un culte bien mérité.
A tous ceux qui collectionnent ou même investissent , je vous conseille d'en acquérir un exemplaire complet, en français bien sûr. C'est devenu cher, très cher même, mais c'est tout sauf de l'argent flambé. Je ne critique absolument pas ceux qui sont capables d'acheter par ex. des collectors de jeux ou consoles pokemon Switch éditions limitées (je le fais aussi parfois) , mais pour le même budget , vous trouverez un exemplaire du jeu de tous les jeux ), tellement plus représentatif de l'histoire du jeu vidéo :)

J'espère vous avoir convaincu de mon enthousiasme et être parvenu à vous communiquer un peu de cette passion fondatrice de mon parcours de gamer avec ce Zelda I . J'ai bien conscience qu'il ne s'agit pas d'une critique, mais simplement plutôt un partage . Rêvons encore les amis, rêvons ensemble, car tout ceci n'est que jeu et plaisir . F.